Préserver le passé
Reconstruction et aménagement d'une ancienne farinière
Année 2015
Localisation Bouquet (30) Emprise 54 m² SDO 18 m² Budget 45 000E HT Mission Etudes + PC Reconstruction d'une ancienne bâtisse en ruine. |
Le rôle de l’architecte n’est pas seulement de créer quelque chose de nouveau. Lors d’un projet de rénovation, il devient le garant du souvenir et de l’histoire, des lieux et des personnes.
Redonner vie à une construction, c’est recouvrer la mémoire des anciens et apprécier le cadre de vie qu’ils nous ont transmis. La reconstruction des ruines permet de préserver le patrimoine local, qu’il soit bâti ou bien culturel. Pour cela on peut se replonger dans l’histoire d’un lieu, retracer ses origines, et retrouver l’utilisation qui en été faite. Le projet de rénovation devient un lien fort entre le passé et le futur, en adéquation avec les nouveaux modes d’habiter. |
Ce projet est un projet fort en signification et en histoire familiale. Utilisé autrefois comme farinière, on y stocké la farine et les produits issus de l’ancien moulin, situé plus bas près du cours d’eau. Un ancien four à pain a déjà été reconstruit un peu plus haut dans le village. La vie à l’époque dans ce hameau s’organisait et s’articulait autour de ces trois éléments.
Il s’agit ici de remonter la ruine dans l’emprise existante encore tracée. Constituée de deux espaces, l’organisation de l’ancienne bâtisse est toujours visible. Les constructions d’époque étaient réalisées petit à petit, selon les besoins, ce qui transparaît ici avec des volumes simples accolés les uns aux autres.
Afin de préserver cette architecture locale, le projet de rénovation reprend l’organisation en deux pièces accolées, chacune avec une toiture à une pente.
Le bâtiment a été endommagé par le temps et les aléas climatiques, mais certains matériaux existent encore. La plupart des anciennes pierres sont encore sur place et on retrouve mêmes des pierres taillées qui ont servies pour faire les encadrements des portes et les appuis de fenêtres. La reconstruction sera donc faite avec les pierres d’origine dans la mesure du possible. Si besoin, les pierres complémentaires seront issues de la carrière voisine, probablement le même site d’où avaient été extraites celles-ci.
Les murs existants encore sains seront conservés, nettoyés et rejointés, et ceux à reconstruire seront de même facture, identiques à l’existant. Les ouvertures sont positionnées à l’emplacement des anciennes fenêtres, il y a encore les pierres d’appui en place.
Au milieu d’un immense jardin, contre le seul bosquet d’arbres qui protége du mistral venant du nord et du soleil pesant au sud, la nouvelle bâtisse sera parfaite pour créer une cuisine d’été. On pourra alors s’y installer, manger et recevoir des amis, au frais à l’ombre des grands arbres.
Comme quoi les anciens ne faisaient rien sans raison, et nous ont transmis un patrimoine censé et déjà pensé bioclimatique, déjà réfléchi selon l’environnement et le climat. A méditer …
Il s’agit ici de remonter la ruine dans l’emprise existante encore tracée. Constituée de deux espaces, l’organisation de l’ancienne bâtisse est toujours visible. Les constructions d’époque étaient réalisées petit à petit, selon les besoins, ce qui transparaît ici avec des volumes simples accolés les uns aux autres.
Afin de préserver cette architecture locale, le projet de rénovation reprend l’organisation en deux pièces accolées, chacune avec une toiture à une pente.
Le bâtiment a été endommagé par le temps et les aléas climatiques, mais certains matériaux existent encore. La plupart des anciennes pierres sont encore sur place et on retrouve mêmes des pierres taillées qui ont servies pour faire les encadrements des portes et les appuis de fenêtres. La reconstruction sera donc faite avec les pierres d’origine dans la mesure du possible. Si besoin, les pierres complémentaires seront issues de la carrière voisine, probablement le même site d’où avaient été extraites celles-ci.
Les murs existants encore sains seront conservés, nettoyés et rejointés, et ceux à reconstruire seront de même facture, identiques à l’existant. Les ouvertures sont positionnées à l’emplacement des anciennes fenêtres, il y a encore les pierres d’appui en place.
Au milieu d’un immense jardin, contre le seul bosquet d’arbres qui protége du mistral venant du nord et du soleil pesant au sud, la nouvelle bâtisse sera parfaite pour créer une cuisine d’été. On pourra alors s’y installer, manger et recevoir des amis, au frais à l’ombre des grands arbres.
Comme quoi les anciens ne faisaient rien sans raison, et nous ont transmis un patrimoine censé et déjà pensé bioclimatique, déjà réfléchi selon l’environnement et le climat. A méditer …